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| © Anne A. 2007 |
Les non-dits qui surgissaient de ma mémoire, lancinants, comme le son du djembé pendant les longues soirées d'été.
Tambour d'Afrique qui squatte mon après-midi de banlieusarde et me refuse le repos.
Au début, on l'écoute.
Appel.
Je l'écoute.
On, ici, ce n'est personne et tout le monde.
Mais plutôt personne.
Refus des personnalités.
Refus de vivre,
d'exister.
Les coups répétés sur le djembé comme un appel auquel personne ne répond.
Personne.
Seulement le son du tambour exilé,
du tambour émigré.
Il revient.
Il sera là, anonyme,
sans papier.
Mais il a oublié de se taire,
de se faire oublier.
Le djembé joue dans ma tête
l'appel à la révolte.
Un son mille fois répété
Mais je n'écoute rien.
Je me bouche les oreilles.
Je ne suis plus qu'un réfugié
tout en haut d'une tour d'ivoire
d'où je peux regarder
sans trembler
en silence
Un mont de papier glacé...
© Quichottine
Cergy, 17 mai 2007
...
Ce billet est déjà ailleurs... Mais j'avais besoin de le voir ici.
parfois, les écrits se donnent des envies de retour... ailleurs, jstement, pour montrer qu'ils existent, partout!!
RépondreSupprimerLaisser le djembé résonner, dans sa tête, dans son coeur, dans son corps...Le faire vivre... Pour beaucoup, il n'est pas qu'un simple roulement de tambour mais un appel...
Bisous Quichottine
Un appel...
RépondreSupprimerSans aucun doute.
Je t'embrasse fort, Mahina.
"Tambour d'Afrique qui squatte mon après-midi de banlieusarde..." Il y en a qui bosse une journée pour obtenir une phrase de cette force. Pardon, je sais que c'est pas l'atelier d'écriture chez toi ;-)
RépondreSupprimerNon, tu as raison...
RépondreSupprimerCe n'est pas un atelier... D'ailleurs, je me demande ce que c'était.
Juste un rêve. Je me suis réveillée.
A travers ces mots rythmés par le djembé, je lis une grande souffrance... Mais peut-être que je lis mal... je suis déjà venue ce matin et il fallait que je revienne ... A bientôt.
RépondreSupprimerTu es sans doute une de celles qui ont toujours lu ce que j'écrivais. Tu as bien lu !
RépondreSupprimerMerci d'avoir été là.
parfois il ne faut pas se boucher les oreilles, et laisser entrer ce qui doit être su puis dit...
RépondreSupprimerle djembé est comme une histoire qui nous raconte mille ailleurs et qu'on ne veut pas entendre nous-mêmes, tous ces sans papiers...
je t'embrasse Quichottine.
Il y a cela aussi...
RépondreSupprimerJe revendiquais le droit à ma différence.
Je t'embrasse fort, Polly. Merci d'avoir été là.
Chère Quichottine , je n'ai pas gardé "le refuge" dans mes liens ayant vu , ou plutôt compris que tu désirais garder le silence , ce que je comprends tout à fait - J'ai eu la satisfaction de te voir sur le blog de Chris - j'espère bien que tu continues la Bibliothèque , parce que même si je ne lis que très très rarement, j'en aime l'atmosphère paisible et reposante . Noël a été bien réconfortant et j'espère que ça été pareil pour toi , parce que nous devons nous encourager les uns les autres - je t'embrasse La Douce ;-))
RépondreSupprimerJ'ai modifié le refuge désormais pour qu'il soit "montrable".
RépondreSupprimerCe sera mon refuge à moi. Je n'aurai plus que ce blog, et il n'y aura aucune publicité pour lui... comme il n'y en avait jamais eu pour le jardin.
J'ignore encore ce que j'y écrirai. Je sais que tu y seras bienvenue.
Non, la bibliothèque va fermer, comme je l'ai annoncé.
Mais je suis contente que tu sois passée.
Le djembé résonne des battements du coeur... A bientôt, Amielle. Je t'embrasse tout plein.
RépondreSupprimerMerci pour cette nudibranche ourlée de bleu...
RépondreSupprimerC'est un très beau cadeau !
Je t'embrasse fort...
Je me suis toujours dit que la Bibliothéque était un travail énorme ! Ceux qui venaient y lire auront -ils toujours un accès ? là je ne parle pas pour moi puisque je ne lis pratiquement pas ( mes yeux ne supportent pas de lire trop longtemps sur ordi ) Que l'année nouvelle qui approche te donne satisfaction sur le plan blog , parce que ça compte pour nous tous - qu'il soit un plaisir , un délassement , un partage toujours ...mais tu connais . Je t'embrasse La Douce et je viendrai autant que je pourrai ;-))
RépondreSupprimerJe ne la supprimerai pas, tant qu'elle aura des visiteurs.
RépondreSupprimerOui, c'était beaucoup de travail, mais je ne suis pas paresseuse.
Merci pour tes voeux, Blanche. Je t'adresse les miens à mon tour. Prends soin de toi.
bonnes fêtes de fin d'année en compagnie de ceux que tu aimes - ton texte ci-dessus est très beau - je te quitte avec le son du djembé pour ne pas oublier de penser à tous ces exclus que nous ignorons trop souvent - bizz
RépondreSupprimerMerci, Kate !
RépondreSupprimerJe suis contente que tu sois passée.
Bonnes fêtes de fin d'année à toi aussi
Il est magnifique ce texte tu as bien fait de le mettre ici, ça m'a permis de l'apprécier ;-)
RépondreSupprimerje serais peu présente pendant deux jours. je te souhaite de passer en 2009 le plus sereinement possible. et pour cette année a venir le meilleur pour toi et les tiens.
Je te dis à l'année prochaine ^^
Enfin si je te retrouve.
Je t'embrasse très fort quichottine, et penses un peu a toi surtout ;-)
Merci Loralie... Je suis contente qu'il te plaise.
RépondreSupprimerProfite bien de ces deux jours et surtout, prends soin de toi et de ceux que tu aimes.
Je te souhaite... la réalisation de ton voeux le plus cher !
À l'année prochaine, Loralie.
Un petit coucou du 2 janvier ici... et de grosses bises aussi.
RépondreSupprimerMerci Petite Elfe. Passe une très bonne année !
RépondreSupprimerUn peu de djembé à mes oreilles, le chant de Dona, plus paisible ds le jardin. Bises VITA
RépondreSupprimerMerci, Vita...
RépondreSupprimerC'est vrai, nous sommes au calme, ici.
Le jardin est tout à fait désert à présent.
Je suis heureuse que tu sois là...
J'avais mis un com, mais ds ma distraction, je n'ai pas dû le valider, ou peut-être voulait-il rester ds le secret du jardin. Au loin résonne le djambé, comme un battement, un appel, mais on est bien à l'entendre derrière un buisson, rien que pour soi. Bises VITA
RépondreSupprimerC'est tout à fait de ma faute, je ne suis pas passée à temps pour le valider.
RépondreSupprimerMerci d'être revenue.
Je t'embrasse fort...
chut ... le ciel bleu est chez toi ... là, c'est tout gris et peut être qu'il neigera encore ...
RépondreSupprimerbises
Qui sait ?
RépondreSupprimerIl a neigé aujourd'hui toute la journée.
Pour demain, nous verrons bien.
Bienvenue au jardin, Durgalola.
A chacun de mes passages je lis .
RépondreSupprimerEcrire , donner de soi , ne pas etre entendu , voire ...
Moi je suis persuade que "ce monde" manque de Quichottines.
Je t embrasse .
Merci Vagabond. Je n'en suis pas si sûre... Mais que tu le dises me touche beaucoup.
RépondreSupprimerTu vois, Je viens de remettre les textes que j'avais enlevés.
J'ignore si je reviendrai, mais je ne dois pas empêcher de lire.
Je t'embrasse...
Je continue à ouvrir tout les tiroirs de ta bibliothèque comme tu peux le voir et je me régale des découvertes que je peux y faire...
RépondreSupprimerJ'espère que tu vas bien et que le week end qui arrive s'annonce excellent.
Bisous à toi, Syl
Merci...
RépondreSupprimerPour l'instant il fait beau et ma grippe semble s'éloigner.
Bisous et bon weekend à toi aussi, Sylviane.
Hello! Juste un petit mot pour te souhaiter une excellente année. Amitiés, NJ
RépondreSupprimerMerci, NJ !
RépondreSupprimerTrès bonne et heureuse année à toi aussi
je savais bien que je n'avais encore rien vu et que ton terrier est plein de galeries secretes à parcourir..... tu n'aurais pas été marmotte dans une vie antérieure?
RépondreSupprimerBen oui... Et je crois bien que je le suis encore !
RépondreSupprimerMerci d'avoir suivi le passage secret...
Bah moi je suis pas une marmotte et j'suis un peu perdue; là. et quand j'arrive, on me dit que ça va fermer et puis y a un refuge
RépondreSupprimermais il est où le refuge? et puis j'suis contre la fermeture des bibliothèques publiques bon je continue, mais par où?
Rire !
RépondreSupprimerNe t'en fais pas, le jardin est en hibernation, mais il devrait renaître sous peu... je ne peux vraiment pas m'en passer !
La bibliothèque n'est qu'en sommeil, avec un billet de temps en temps... Mais je suis sûre qu'elle renaîtra.
Tout bientôt !
Le refuge... Il est à peine plus dur à trouver.
Bienvenue dans le jardin, Sylvie !
Tu continues par où tu veux, il y a de nombreux endroits à découvrir, en cliquant deci delà...
... si tu en as envie !
une belle mélopée :)
RépondreSupprimerMerci...
RépondreSupprimerLe djembé ...vingt ans de ma vie
RépondreSupprimerOui, pour d'autres aussi... Je crois que je ne l'ai jamais vraiment vécu ainsi pendant mes deux ans d'AOF...
RépondreSupprimerIci, il est différent.
Allo Quichottine, je sens un mal-être ici autant lancinant qu'un mal de dents! Les non-dits blessent encore plus que les dits par ce qui s'insinue perversement par derrière. Je ne doute pas que tu auras réussis à gravir la montagne malgré quelques écorchures.. Pensées douce Quichottine. Bises
RépondreSupprimerL'histoire de ce poème, je te la conterai sans doute un jour... Comment fais-tu pour tout ressentir aussi bien ? Pensées pour toi... Je t'embrasse très fort.
RépondreSupprimerTransfert sans problème. :)
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